Comment réussir la remise en route de sa piscine ?


En début de saison, l’entretien du bassin dessine les contours d’un été serein. Voici tout ce qu’il faut savoir pour réussir la remise en route de la piscine. Au programme : nettoyage et apport en eau neuve.

Réalisation : Home Pool (31) – Piscines Magiline / © Fred Pieau

Dès les prémices du printemps (mi-mars/mi-avril), il est temps de remettre en fonctionnement son bassin. En effet, plus elle est effectuée rapidement, plus la remise en route se révèle facile.
Lorsque les températures sont encore basses, l’eau demeure généralement bleue car les algues sont absentes ou se sont peu développées. La piscine peut donc être laissée en veille. À l’inverse, combiné à l’absence de produits de traitement, le redoux favorise la prolifération de micro-organismes.
Autre avantage, et non des moindres, d’un entretien réalisé tôt : si un problème est détecté, le piscinier aura le temps, la disponibilité et les pièces nécessaires pour y remédier dans les meilleurs délais.

Dans un premier temps, on enlève les impuretés en surface à l’aide d’une épuisette. On brosse ensuite intégralement les parois et le fond de la piscine pour décoller les dépôts calcaires et les zones de développement d’algues. On passe enfin l’aspirateur manuel, en orientant les flux vers l’égout pour ne pas obstruer le filtre.

Pour réussir la remise en route de la piscine, l’apport en eau neuve doit représenter 30 % à 50 % du volume total. C’est une étape cruciale qui jette les bases saines de la saison à venir. Ce renouvellement réduit sensiblement la concentration de certains éléments : résidus de produits (en particulier les stabilisants employés pour un traitement au chlore), calcaire voire métaux et micro-organismes. Le niveau d’eau s’ajuste à mi-hauteur de la meurtrière des skimmers.

Les protections doivent être retirées du bassin. On remise au placard les couvertures et flotteurs d’hivernage tout comme les gizzmos des skimmers ou les bouchons positionnés dans les prises balais et de refoulement. Ils laissent place aux paniers de skimmers et aux jets de refoulement.

FAUT-IL VIDANGER ?

Pour bénéficier d’une eau de qualité, il est bien plus efficace de renouveler chaque saison une partie du volume que de remplacer sa totalité tous les 4 à 5 ans. La vidange est parfois obligatoire, notamment lorsque les parois sont trop entartrées, que l’eau est trop verte ou encore saturée (en stabilisants ou en particules métalliques).
Si la vidange s’impose, elle doit s’effectuer au printemps en respectant certaines règles pour ne pas impacter le revêtement (placage du liner, refroidissement du polyester, etc.).