De plus en plus prisés, les robots se révèlent des alliés indispensables pour nettoyer efficacement et sans effort son bassin. Mais avant cela, il vous faut déterminer le modèle idéal. Pour vous aider, Côté Piscine vous détaille les principaux critères de choix.
■ Le confort d’utilisation, élément primordial ?
Élément déterminant lors des manipulations, le poids des robots a été amélioré ces dernières années. Pour limiter les efforts, certains modèles sont vendus de série avec un chariot de transport. Enfin, pour piloter du bout des doigts son appareil de nettoyage, quoi de mieux qu’une télécommande ?
■ Quel robot pour quelle taille de bassin ?
Pour être efficace, le robot doit pouvoir prendre en charge l’intégralité des surfaces, que ce soit le fond ou le cas échéant les parois. Attention donc aux tailles maximales prises en charge !
■ Des robots programmables ?
La plupart des robots actuellement sur le marché disposent de plusieurs programmes. Pour l’utilisateur, cette fonctionnalité permet d’adapter le fonctionnement de l’appareil à l’état du bassin mais aussi au laps de temps disponible avant l’arrivée de baigneurs. La différenciation des cycles repose sur deux critères : le temps de fonctionnement et la zone à nettoyer. Il est ainsi possible de choisir entre des programmes complets (plus longs mais prenant en charge la totalité du bassin, du fond à la ligne d’eau) et des cycles courts (plus rapides, plus économiques mais uniquement focalisés sur le fond).
■ 1, 2, 3 moteurs ?
La grande majorité des modèles disposent d’une double motorisation : l’une entraîne le déplacement de l’appareil tandis que l’autre génère un flux d’aspiration. Pour une efficacité et une durabilité accrues, certains robots comportent même trois moteurs.
■ Des déplacements optimisés ?
Les robots fonctionnent de manière totalement autonome : une fois placés dans le bassin et branchés, ils se déplacent seuls selon le cycle de nettoyage qu’ils ont à effectuer.
En fonction de la technicité du modèle, les trajectoires peuvent être aléatoires, programmées par l’utilisateur ou encore autoadaptatives. C’est le cas des robots dotés d’un microprocesseur qui, à partir d’un algorithme, optimisent leurs déplacements dans le bassin sans oublier aucune zone. Les modèles les plus évolués embarquent même un dispositif gyroscopique similaire à ceux intégrés aux GPS.
■ Courroies ou roues motrices ?
En matière de transmission, les deux configurations ont fait leurs preuves en ce qui concerne la rapidité de déplacement et la manoeuvrabilité des appareils. Peut-être plus que technique, le critère est d’ordre esthétique : les designs sont radicalement différents d’un système à l’autre.
■ Des filtres plus pratiques ?
Lorsqu’il s’opère par le capot supérieur, l’accès aux panneaux filtrants s’avère extrêmement pratique. Les manipulations sont faciles et rapides. Il est même possible de laver les filtres sans être en contact avec les saletés.
En fonction du volume et de la capacité de rétention des robots, la fréquence de lavage sera plus ou moins importante. Certains robots sont composés de capots transparents permettant de contrôler de visu l’état des blocs filtrants, quand d’autres intègrent un dispositif électronique indiquant le degré de colmatage.
■ Brosses, mousse ou à picots ?
Pour ne pas impacter le revêtement des bassins, les robots sont équipés de brosses parfaitement adaptées. Ce peut être des mousses, généralement en PVA, ou bien des lamelles/picots en PVC voire en silicone.
Pas de durabilité ou de rendement supérieur pour l’un ou l’autre des matériaux : quelle qu’elle soit, la brosse est un consommable qui se remplace au bout d’une ou deux saisons.
■ Fond, parois, ligne d’eau, tout en 1, est-ce possible ?
C’est l’un des principaux critère de choix. Si certains robots ne prennent en charge que le fond de la piscine, les modèles plus évolués sont en mesure de nettoyer les surfaces verticales jusqu’à la ligne d’eau.