Pour être réussie, l’intégration d’un volet immergé relève du sur-mesure. Présence d’une cloison de séparation, d’une poutrelle sur laquelle reposent des caillebotis… Même si tout n’est pas envisageable sur un bassin déjà construit, il existe malgré tout une grande compatibilité avec la plupart des piscines.
La partie visible : les caillebotis
C’est la partie visible de l’installation en position fermée. Reposant sur une poutrelle, ils recouvrent le logement de l’axe d’enroulement. Généralement hors d’eau, ils peuvent néanmoins être immergés pour un positionnement plus esthétique et faire office de première marche d’escalier.
Les différentes motorisations possibles
Le déploiement du tablier (l’ensemble des lames) d’un volet immergé est systématiquement automatisé. Il existe trois types de motorisation : le moteur peut être placé dans l’axe (on parle de motorisation tubulaire ou axiale immergée), au fil d’eau (le moteur est alors positionné au-dessus de l’axe d’enroulement) ou en coffre sec : dans ce cas, on parle de motorisation déportée, le moteur étant placé dans le prolongement de l’axe.
Les emplacements envisageables
Pour une intégration parfaite, le volet peut être dissimulé au niveau du radier (sur ou sous le fond de la piscine), dans les parois, voire sous la banquette ou les escaliers. Dans tous les cas, l’axe d’enroulement est positionné derrière une cloison de séparation, celle-ci pouvant être en PVC ou maçonnée. Le volet peut également être installé dans un coffre sec, à l’extrémité du bassin, une configuration qui présente l’avantage de ne pas impacter la longueur de nage.
Le contrôle de l’électrolyseur
De plus en plus de volets peuvent asservir le fonctionnement de l’appareil d’électrolyse. Il s’agit là d’une fonctionnalité récente, mais essentielle, qui répond aux problèmes de surchloration qui peuvent survenir en présence conjointe d’un volet et d’un électrolyseur. En effet, en position fermée, le volet favorise l’augmentation de la quantité de chlore dont les particules se maintiennent plus longtemps. L’eau devient alors agressive et corrosive, avec le risque d’altérer les équipements. La production de la cellule d’électrolyse doit ainsi être réduite de 85 % à 90 % pour compenser les modifications de l’équilibre de l’eau qui résultent de la couverture du bassin. Le couplage volet/électrolyseur constitue ainsi un gage de confort autant que de sécurité.