Nos conseils de pose et d’entretien des revêtements de sol réalisés en bois composite. 

Les socles possibles

Le bois composite peut être posé sur des lambourdes (composite, bois, aluminium, ou plots) sur une base rigide comme une dalle béton. Dans tous les cas, il faut respecter plusieurs principes comme la pente douce pour l’évacuation des eaux de pluie. Les lambourdes en bois composite sont issues du même fabricant que les lames afin d’avoir le même coefficient de dilatation.

Pour les configurations difficiles

La pose sur terrain non stable, en sable par exemple, requiert la création d’une ossature bois autoportante. Il faudra niveler et compacter le terrain, poser des dalles à chaque intersection et en périphérie de la structure, et installer du géotextile pour assurer la pérennité de l’ouvrage.

Clipsé, c’est fixé !

La pose des lames de bois composite par fixation par clip est conçue pour respecter l’espace de dilatation latéral nécessaire. Il existe plusieurs types de clips, la plupart sont invisibles. Il n’est pas conseillé de mélanger différents types de clips, ni d’associer des clips à une pose par vissage.

Entretien minimum

Le nettoyage est facilité avec le bois composite, mais il est nécessaire une fois par an, au printemps, pour garder le matériau en bon état. Les lames peuvent être nettoyées au jet à haute pression, incliné à 45°. La pulvérisation d’un anti-mousse une fois par an évitera l’apparition de mousses glissantes.

Une décoloration inévitable la première années

Le bois composite a la réputation de ne pas griser pas sous l’action des UV. La réalité est un peu différente. Sa couleur tend à s’accentuer lors de la première exposition au soleil, puis se rétablit et devient juste un peu plus pâle. Cette décoloration naturelle se stabilise au bout de 6 à 12 mois, selon les conditions climatiques. Certaines lames nouvelle génération, recouvertes d’un film polymère protecteur, offrent une résistance accrue à la décoloration, aux taches et aux rayures.