L’hivernage actif de votre piscine en 5 questions

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    L’hivernage actif de votre piscine en 5 questions

    Une fois l’automne entamé, la baisse des températures est synonyme de mise au repos pour beaucoup de bassins. Pratique, simple et sûr : l’hivernage actif est de plus en plus prisé. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette solution qui vous permet d’affronter l’hiver sans sourciller et faciliter la remise en route au printemps prochain.

    Réalisation : Codev (69) – Génération Piscine / © Fabien Delairon

    Comment faire pour hiverner ma piscine ?

    Comme pour l’hivernage classique, il convient de ne pas commencer trop tôt sous peine de voir se développer les bactéries. Après nettoyage du bassin et traitement choc, le temps de filtration est abaissé à 2-3 heures par jour. L’hivernage actif se résume alors à verser un produit d’hivernage dans le bassin. L’opération est à renouveler en fonction de l’état de l’eau. Pour préserver cette dernière, la pose d’une couverture limitera la présence de déchets. Une version opaque est préférable car elle limite la photosynthèse et le développement d’algues.

    L’hivernage actif ou passif, quelle est la différence ?

    Traditionnellement, l’hivernage du bassin est dit passif. De l’automne jusqu’au printemps, la piscine est mise en sommeil intégralement. L’hivernage actif consiste, lui, à ralentir le fonctionnement de la piscine au minimum. Ce brassage de l’eau est suffisant pour l’empêcher de geler.

    Quand procéder à l’hivernage de ma piscine ?

    Il est important de ne pas procéder à l’hivernage de la piscine tant que l’eau n’est pas descendue en dessous de 10-12 °C. C’est à partir de ce seuil que les micro-organismes ne peuvent plus se développer. À cette température, l’eau ne travaille plus et ne risque donc plus de tourner.

    Une surveillance accrue pendant l’hivernage de votre piscine ?

    Si vous habitez une région tempérée, aux hivers doux, le choix d’un hivernage actif est recommandé. L’absence de périodes de gel répétées est propice à la mise en œuvre d’une telle solution. À l’inverse, si votre piscine est régulièrement exposée à des températures négatives, vous n’aurez d’autre choix que d’opter pour l’hivernage classique.
    Qui dit activité dit surveillance. Il faut donc contrôler périodiquement les paramètres de l’eau et l’état du bassin. Le temps de filtration doit être adapté à la température de l’eau pour éviter que l’eau ne tourne s’il fait trop doux ou à l’inverse qu’elle ne durcisse en cas de grand froid. Pour cela, un coffret hors gel est indispensable pour déclencher la filtration si la température atteint un seuil critique. Le fonctionnement, même limité, des équipements implique une consommation électrique.

     Quels sont les avantages à hiverner ma piscine ?

    Avec l’hivernage actif, la piscine reste en fonctionnement : la filtration tourne entre 2 et 3 heures par jour, à ajuster selon les régions. Il est donc très simple à mettre en œuvre, puisqu’il n’est plus nécessaire de vidanger les appareils ou les canalisations. Cette activité au ralenti permet préserver la qualité de l’eau, qui bénéficie d’un brassage minimum mais quotidien, et d’éviter tout risque de grippage des appareils inutilisés. Dernier avantage, et non des moindres : la remise en route au printemps est bien plus rapide puisque le système n’était pas à l’arrêt !

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