La pompe assure la circulation de l’eau entre le bassin et le filtre. Elle est indispensable et incontournable. Une puissance et un cycle de fonctionnement appropriés au volume de la piscine sont les prérequis à l’efficacité de la filtration et du traitement de l’eau.
Les critères à prendre en compte pour choisir sa pompe piscine
Les dimensions de la piscine
Cette donnée doit être mise en relation avec le principe selon lequel l’ensemble du volume doit être filtré en 4 ou 6 heures.
Les pertes de charge
La conception du réseau hydraulique peut réduire le débit effectif de la pompe. Il convient ainsi de prendre en compte le nombre de pièces d’aspiration et de refoulement, le diamètre des canalisations, le nombre de coudes ou de sections en angle et la distance entre le bassin et le local technique. Ces éléments déterminent le débit réel minimal que la pompe doit être en capacité de fournir.
La capacité du filtre
Le débit minimal de la pompe doit être en adéquation avec celui du filtre. Un débit trop fort risque de détériorer rapidement le média filtrant. À l’inverse, un débit de pompe insuffisant
ne permettra pas une circulation de l’eau et des contre-lavages efficaces.
La consommation électrique
Exprimée en CV (cheval-vapeur), la puissance de la pompe détermine le nombre de kWh consommés en fonctionnement. Plus la pompe est puissante, plus la facture électrique sera élevée.
Le type d’alimentation
Une pompe peut être monophasée ou triphasée, il convient donc de vérifier la compatibilité avec le raccordement électrique existant.
Son emplacement
Si le local technique est au-dessus du plan d’eau, il est nécessaire que la pompe soit auto-amorçante, c’est-à-dire qu’elle soit équipée d’un dispositif lui permettant de redémarrer automatiquement. Cette caractéristique n’est pas nécessaire si la pompe est située en dessous du niveau de l’eau, car on considère alors qu’elle est en charge et qu’elle s’amorce donc par phénomène de gravité.
Le duo écologie/économie
Fonctionner lentement mais longtemps, tel est le parti pris des pompes à vitesse variable. Il en résulte une efficacité de traitement accrue, un ralentissement de l’usure des équipements et surtout une consommation électrique réduite. Sur l’environnement comme sur le budget, l’impact de la pompe s’en trouve minoré et le surcoût à l’achat se rentabilise en quelques saisons.
Comment ça marche une pompe à vitesse variable ?
Les pompes à vitesse variable sont dotées d’un moteur à aimants permanents qui supporte différents rythmes de rotation. Il module sa vitesse de fonctionnement pour s’adapter aux besoins réels du bassin. Il est notamment possible de travailler à vitesse et à débit réduits quasiment sans interruption.
Quel intérêt pour la piscine ?
Alors que cet équipement est considéré comme le plus énergivore dans le cadre d’une piscine, les modèles à vitesse variable généreraient selon les fabricants des économies d’énergies pouvant atteindre 75 %.
Grâce à la vitesse et au débit réduits, la pompe ralentit le passage de l’eau dans le filtre : la filtration gagne en efficacité. D’autre part, le fonctionnement continu de la pompe génère un brassage permanent du bassin : le traitement est donc actif sans interruption et la désinfection optimale.
À noter également un faible niveau sonore et une durabilité accrue de la pompe comme du filtre.